C’est en étant « soucieux de la déperdition des recettes de l’État tout en évitant la fraude » qu’intervient ce permis de travail, a annoncé le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry, lors d’une conférence de presse.
Il permettra aux travailleurs d’exercer « sans harcèlement » mais aussi de protéger certains emplois guinéens, a-t-il dit. Et d’ajouter que l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE), se dotera de « tous les moyens pour assurer le contrôle au niveau de toutes les entreprises ».
Il s’agit de respecter particulièrement le code du travail, de dématérialiser les paiements, d’instaurer des systèmes de contrôle biométriques et d’augmenter les recettes liées à la délivrance des permis de travail, a expliqué le ministre.
Le nouveau permis est « ultra sécurisé » avec plusieurs éléments de sécurité, y compris une puce intégrée. Il permet l’authentification du porteur à l’aide du téléphone et de ses empreintes digitales, a expliqué le représentant de la société TDSS qui l’a confectionné.
Au titre de la redevance annuelle, ont rapporté des médias guinéens, il faudra désormais débourser 3000 dollars pour le permis A réservé à tout cadre étranger, 2000 dollars le permis B pour les agents de maîtrise et 1200 dollars pour la catégorie C destinée aux ouvriers.
En 2015, le gouvernement a fait porter cette redevance de 300 à 1000 dollars. C’est pour promouvoir la « guinéisation » des postes de travail en Guinée qu’il a pris des nouvelles dispositions visant à « protéger les droits des travailleurs guinéens », avaient indiqué alors les autorités guinéennes.
Source: dpa.news