À travers son projet, le Béninois souhaite améliorer l’accès des producteurs aux variétés indigènes et proposer ainsi une alternative aux semences importées inondant le marché, dont la culture nécessite le recours à des intrants chimiques.
Renforcer la sécurité alimentaire
« Depuis plus d’une vingtaine d’années, les semences maraîchères importées ont remplacé celles qui sont cultivées localement. Or, les producteurs n’en veulent plus aujourd’hui. Ils sont de plus en plus enclins à adopter des systèmes de semences locales. C’est pour répondre à ce besoin que nous avons lancé notre coopérative en 2020 », indique Hyacinthe.
Il s’agit aussi, selon lui, de promouvoir le rôle important des semences paysannes dans le renforcement de la sécurité alimentaire. Dans un rapport publié en 2022, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a reconnu que les systèmes de semences paysannes contribuent à « réaliser le droit à la vie et à l’alimentation des populations et permettent aux agriculteurs de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre librement leurs semence ».
Hyacinthe ambitionne aujourd’hui d’élargir sa gamme de variétés de semences afin de pouvoir continuer à répondre à la demande des agriculteurs et améliorer davantage l’emballage de ses intrants pour faire face à la concurrence étrangère.
Source: dpa.news