Désormais, WASCAL comprend douze pays membres, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Gambie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Togo et la Guinée, a indiqué l’organisation. Les trois États restants de la CEDEAO (Guinée Bissau, Liberia et Sierra Leone) sont en train de finaliser le processus d’adhésion à WASCAL, a-t-on affirmé.
L’adhésion des 15 pays permettra au Centre d’intensifier son approche d’intégration régionale dans la lutte contre le changement climatique et l’amélioration des moyens de subsistance, a-t-on fait remarquer.
WASCAL a été créé en 2012 sous l’égide de la CEDEAO, à la faveur d’un cofinancement du ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la recherche (BMBF). Ce Centre a été conçu pour pallier les insuffisances des capacités scientifiques de l’Afrique de l’Ouest en matière de climat et d’e-services. Il a pour mandat d’améliorer la résilience des systèmes humains et environnementaux de la sous-région au changement climatique.
Pour ce faire, le Centre apporte son soutien au renforcement des capacités des jeunes chercheurs ouest-africains dans les domaines du climat et des sciences naturelles et sociales et fournit des services climatiques et environnementaux aux pays membres. Il s’agit de générer des connaissances et de développer la capacité d’analyse pour résoudre les problèmes actuels de gestion des terres, causés par le changement climatique et les conditions météorologiques.
Ainsi, le Centre aide les décideurs politiques ouest-africains à concevoir et à mettre en œuvre des systèmes d’utilisation des terres résilients et adaptatifs. Il les aide aussi à développer des mesures pour conserver ou restaurer des écosystèmes fonctionnels qui soutiennent le développement humain durable, tout en préservant la base de ressources naturelles pour les générations futures.
Source: dpa.news