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Conakry abrite depuis quelques jours les 72 heures du livre. Une occasion mise à profit pour promouvoir le livre et la lecture. À kankan, on constate que les bibliothèques restent peu fréquentées. Pendant ce temps, les acteurs du livre attendent que l’événement soit nationalisé rapporte notre correspondant basé dans la région.

Karim Kourouma directeur de la bibliothèque universitaire de Kankan indique que les étudiants actuels sont plutôt plus intéressés au réseaux sociaux qu’aux bibliothèques : << Les livres répondent exactement aux besoins des étudiants, mais la facilité d’aller sur l’Internet et trouver une réponse les poussent à abandonner le support papier au profit du support électronique.>>

De son côté, Saa Antoine Tolno, enseignant et animateur culturel au sein de la bibliothèque du lycée collège 03 Avril regrette que les 72h du livres sont organisées chaque année qu’à Conakry: << Honnêtement les 72heures du livre, on en entend parler, vu que les activités ne sont pas élargies à l’intérieur du pays. Je vais juste faire savoir aux organisateurs que la Guinée ne se limite pas au grand Conakry et environs. Tant que y’a des villes qui sont intéressées à la lecture, il faudrait délocaliser certaines activités. Je lance un appel aux organisateurs, s’ils peuvent avoir un regard particulier pour l’intérieur c’est bon.>>
En attendant que ce cri de coeur des enseignants et passionnés de la lecture soient entendu, l’événement continue de se tenir à Conakry.
Mohamed Sangaré