Cette subvention renforcera les avantages du projet initial, approuvé en 2021 pour 200 millions de dollars, visant à soutenir l’Égypte pour réduire la pollution dans le Grand Caire par la réduction des émissions des véhicules, la gestion des déchets solides et la prise de décision sur la pollution de l’air.
La production de déchets médicaux augmente rapidement en Égypte en raison du Covid-19, de l’expansion des systèmes de soins de santé, de l’utilisation accrue d’articles à usage unique et de mauvaises pratiques de tri des déchets, a indiqué la BM.
En outre, l’Égypte produit de grandes quantités de déchets électroniques, ce qui a été aggravé par l’expansion nationale des technologies de l’information et de la communication et par les efforts de mise à niveau numérique du pays.
Les pratiques actuelles de traitement des déchets électroniques et médicaux doivent être améliorées afin de réduire la libération de polluants organiques persistants (POP) qui peuvent nuire à la santé et à la qualité de l’environnement lorsqu’ils sont libérés dans l’air, l’eau ou le sol.
L’exposition aux POP présente de nombreuses menaces pour la santé, notamment des problèmes respiratoires, des troubles cutanés, des lésions cérébrales et vasculaires aiguës et une pression artérielle élevée. Les travailleurs qui collectent et traitent ces déchets courent le plus grand risque.
Une étude menée dans le cadre du programme « Mistrals », lancé en 2010, a révélé en 2020 que les concentrations moyennes en particules fines polluantes (PM10) dans l’air du Caire sont presque huit fois supérieures à la valeur guide fixée par l’OMS.
Source: dpa.news