Les participants à l’atelier ont exhorté les autorités politiques, administratives, religieuses et les organisations de la Société civile du Mali à mettre en place des systèmes d’encadrement et de prise en charge des victimes des VSLC et des enfants nés des viols dans les zones affectées par le conflit. En tout, une cinquantaine de leaders religieux (hommes et femmes) venus de l’ensemble des régions du Mali ont participé à ces « importants travaux », a indiqué la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).
En dehors du Secrétariat exécutif du HCIM, ce projet soutenu par la MINUSMA, fait également intervenir, les Oulémas, les membres de l’Union des femmes musulmanes (UNAFEM), et l’Association des jeunes musulmans. Selon le Secrétaire général du ministère des Affaires religieuses, Toumani Sangaré, le conflit qui secoue le Sahel est un conflit qui s’oriente de plus en plus vers et contre les femmes. « Un fléau qui est quotidien et qui devient caractéristique des conflits », a-t-il dit. En 2022, 807 cas de VSLC ayant affecté 469 femmes et 338 filles ont été rapportés par les Nations unies et leurs partenaires, dont 82 cas par la MINUSMA. 41 pour cent des victimes, toutes des femmes, sont des jeunes filles de moins de 18 ans.
Source: dpa.news