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Ce livre est édité par l’harmattan France. Sa dédicace a eut lieu ce 18 février au palais du peuple en la présence du président du CNT. L’auteur Elhadj Dabo Abdoulaye Dima, y retrace sa vie de pionnier dans la création du cinéma en Guinée dans les années 60/70.
<<Dans ce livre, je retrace l’histoire de ma vie en commençant par l’origine de ma famille pour la Guinée parce que mes ancêtres viennent du Mali. J’ai été encouragé par d’ éminentes personnalités à écrire l’histoire de
ma vie et ce que je connais dans l’histoire de la Guinée. Du cinéma à l’écriture c’est comme le riz et la sauce
Quand nous sommes venus au cinéma Guinéen, il n’y avait que Mamandou sall et moi. Il y a quelques années, un imprudent l’a renversé et il a perdu l’usage de ses deux pieds. Mais vous ne pouvez pas le savoir. Ça fait plus de 20 ans qu’il vit avec ça. Nous avons créé ce cinéma, l’avons structuré et le président Amed Sekou Touré paix à son âme, nous a soutenu. Nous sommes allés à l’étranger pour nous former, et nous avons produit plus de cent (100) films guinéens. Mais vu le changement de la structure administrative de notre pays, il y a eut le chamboulement, on a complètement abandonné le cinéma guinéen. Aujourd’hui je suis incapable de vous dire où sont les produits de nos films qu’on avait tourné . Pourtant dans ma tête, j’ai la chronologie de nos productions et le nom de tout les cinéastes qui ont participé à la production de ces films et le livre le retrace.>>
« J’ai dit au ministre de la culture, pour connaître l’histoire du cinéma guinéens, il faut approcher les anciens », a conseillé Elhadj Dabo Abdoulaye Dima au ministre de la culture: » C’est vrai, la nouvelle génération fait du cinéma, ils ont des compétences mais, pour connaître l’histoire de notre pays, quelque part il faut nous qui avons commencé. Le cinéma guinéen doit exister mais, ça dépendra du ministre de la culture>>
Aboubacar Camara