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La coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée (CONAREG) , a dressé ce jeudi,17 novembre le bilan des activités de 2022. Cette revue annuelle qui s’est tenue à Conakry a regroupé tous les coordinateurs régionaux de la CONAREG.
Souleymane Camara, chargé des programmes de la CONAREG est revenu sur quelques projets d’activités planifiés et exécutés au cours de la phase 4:
« En 2022 nous avons développé plusieurs activités dans les 4 régions du pays et à Conakry, axées sur les dialogues communautaires. Nous avons axé nos interventions sur la communication auprès des plus jeunes et aussi des plus âgés à travers des activités qu’on appelle le dialogue inter-générationnel. Ce dialogue permettait de véhiculer des messages pouvant contribuer à la sensibilisation au niveau des plus jeunes pour être acteur vraiment de prévention de conflits. En plus de cela ; il y a eut des activités de formation des femmes leaders dans les 4 régions du pays et on les a dotés en capacité financière pour développer des activités en fonction des réalités de chaque région. Nous avons développé des micro-projets dans chacune des coordinations »
La CONAREG vise le partage de l’histoire du pays, le renforcement des capacités des jeunes, et amener les plus âgés notamment toutes les parties prenantes à une cohésion nationale. Il s’agit notamment de réunir des leaders religieux des journalistes, des acteurs de la société civile pour discuter des réalités du pays et à se donner des solutions pour éviter réellement qu’il y ait des violations des droits de l’homme surtout en cette période de transition.
Présent à cette réunion, Ismail Dieng coordinateur régional de la CONAREG en Moyenne Guinée, souligne qu’il ya eut assez d’activités exécutées dans la région de Fouta: « on pourra retenir l’organisation des dialogues communautaires sur des thématiques spécifiques, l’organisation aussi des assemblées publiques basées sur des thématiques liées par exemple aux violences conjugales ou alors à la recrudescence du phénomène de trafic d’enfants et d’exploitation des mineurs ou alors au problème de succession notamment chez les femmes. Nous avons en dehors de ces activités pilotées aussi tout dernièrement une activité que nous considérons comme une activité phare dans la mesure où elle constitue une première dans la région. C’est la concerne la narration inter-générationnelle. Là aussi elle s’est réalisée autour de la thématique basée sur les mariages forcés et précoces. Nous avons en termes de perspective retenu un certain nombre d’activités que nous devons réaliser à notre retour. Nous devons organiser un plaidoyer sur l’insécurité, vous savez actuellement en moyenne Guinée, nous sommes trop embêtés par des bandits. »
Aboubacar Camara