Il a souligné le rôle des communautés dans la lutte contre l’extrémisme violent, ainsi que leur contribution pour la paix et la cohésion sociale. Des chefs religieux et communautaires, des experts en matière de paix et de résolution des conflits, des ONG, des organisations de la société civile (OSC), des Partenaires techniques et financiers, des jeunes, des groupes de femmes et des professionnels des médias ont pris part à cet événement.
Développer la résilience des communautés
À l’issue de ses travaux, le forum a recommandé d’« accompagner les États membres (de la CEDEAO) à élaborer les politiques nationales de développement des espaces frontaliers au fin de la résilience des communautés face à l’extrémisme violent ». Il a également appelé à « mettre en place une stratégie multi acteurs (religieux, femmes, jeunes) dans la lutte contre l’extrémisme violent » et à « renforcer le système d’alerte précoce et de résolution des conflits de la CEDEAO »,
L’Afrique de l’Ouest fait face à une montée de l’extrémisme violent, du terrorisme et des conflits intercommunautaires. Selon le « Forum International de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique », la « résurgence de conflits communautaires » figure parmi les « défis complexes susceptibles de compromettre davantage la stabilité et la paix des États » ouest-africains et sahéliens qui comptent plusieurs dizaines d’ethnies. Ces dernières années, des groupes armés visent délibérément des cibles religieuses ou ethniques pour provoquer des affrontements intercommunautaires qui débouchent souvent sur des conséquences dramatiques (tueries, tortures, viols, etc).
Source: dpa.news