L’objectif est de « faire comprendre l’essence du règlement, ses forces et faiblesses, ses implications sur l’activité des producteurs qui devront se préparer à accepter les nouvelles dispositions sur la préservation des forêts », a rapporté l’agence ivoirienne de presse. En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, avec 40 pour cent de la production mondiale, la culture cacaoyère est souvent indexée comme étant l’une des causes de la déforestation dans ce pays. Au cours des 60 dernières années, 90 pour cent de la surface de la forêt ivoirienne a disparu, selon l’Inventaire forestier et faunique national (IFFN), publié en juin 2021, ce qui fait de la Côte d’Ivoire un des pays en Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.
De 16 millions d’hectares en 1900, le couvert forestier ivoirien est aujourd’hui estimé à moins de deux millions d’hectares, soit 9,2 pour cent du territoire national, indique l’IFFN. Selon les estimations de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre 1990 et 2020, le déboisement a dévoré 420 millions d’hectares de forêts dans le monde. Selon le nouveau règlement de l’UE les produits associés à la déforestation comme le soja, la viande bovine, l’huile de palme, le bois, le cacao et le café ainsi que certains produits dérivés, tels que le cuir, le chocolat et les meubles sont interdits d’entrer sur le marché de l’UE.
source: dpa.news