Le climat et l’environnement sont des facteurs essentiels pour la productivité de l’agriculture, de l’élevage, de la sylviculture et de la pêche ayant des impacts majeurs sur les déplacements des populations dans la région du Sahel, a-t-on relevé, ajoutant que les premières couches à être impactées par le changement climatique sont les femmes. À travers ce projet, les femmes pourront améliorer leur résilience face aux chocs climatiques. Ceci, à travers des formations sur les pratiques d’adaptation au changement climatique basées sur la nature en capitalisant sur les savoir-faire locaux, a-t-on expliqué.
Par ailleurs, le projet contribuera au renforcement des capacités des autorités locales et des communautés ainsi que le développement et la validation par ces dernières, de trois plans d’action intégrant la migration, le genre, la dégradation de l’environnement et le changement climatique dans la région de Kayes. Le projet « s’inscrit dans la logique du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui appelle les États à réduire les facteurs de vulnérabilité liés aux migrations », a déclaré Aninta Dicko, Coordonnatrice des programmes et liaison à l’OIM Mali.