Selon les organisateurs, le renforcement de la résilience de l’industrie du karité passe par une meilleure gestion des parcs, l’approvisionnement en karité et l’expansion de la transformation ». Il s’agit aussi de « s’appuyer sur d’excellentes stratégies d’adaptation telles que la plantation d’arbres, « la régénération naturelle assistée par les agriculteurs », et « les systèmes agricoles intégrés ». Une demande croissante de karité a été enregistrée au cours des deux dernières années, grâce à « l’amélioration des technologies, l’utilisation accrue par les secteurs de l’alimentation et des soins personnels, la sensibilisation croissante des consommateurs et les nouvelles législations qui prennent effet dans le monde entier », a constaté l’AGK.
En effet, l’utilisation du beurre de karité, en tant que matière grasse de substitution au beurre de cacao, est amenée à se développer, compte tenu de la directive européenne autorisant l’utilisation de cinq pour cent de matières grasses végétales dans le chocolat. La conférence de Lomé devrait attirer jusqu’à 350 participants, en présentiel et en ligne, et comprendra des présentations de professionnels chevronnés du secteur sur les sujets évoqués. Ceux-ci débattront de la direction de la croissance future de l’industrie pour la prochaine décennie, et des moyens de « maximiser les avantages des nouvelles réglementations européennes et intercontinentales ainsi que d’autres nouvelles opportunités de marché, qui augmenteront la demande de karité dans les années à venir de la part des entreprises alimentaires et cosmétiques ».
La conférence réunira des PME qui auront l’occasion de présenter leurs produits et démontrer les avantages du karité. Des entrepreneurs débutants profiteront de formations afin qu’ils puissent développer et étendre leurs activités grâce aux bonnes pratiques commerciales, à la documentation, à la formulation des produits, à l’emballage et à la production d’huile de karité.
source: dpa.news