Elle a des conséquences néfastes sur le développement physique et cognitif des enfants compromettant la croissance économique des pays, déplore-t-on de même source. Selon l’UNICEF, la malnutrition continue d’entraver le développement et la survie de l’enfant et de l’adolescent ainsi que la productivité des adultes et des communautés, en Côte d’Ivoire. En 2016, le taux de malnutrition chronique parmi les enfants ivoiriens de moins de 5 ans ayant un retard de croissance s’élevait à 21,6 pour cent (800 000 enfants), d’après les dernières statistiques disponibles relayées par l’UNICEF. Ce taux « demeure élevé » notamment dans les ménages les plus pauvres (30,1 pour cent) et les zones rurales, constate-t-on.
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest connaissent actuellement une crise alimentaire et nutritionnelle sans précédent. En l’absence de mesures appropriées, plus de 38 millions de personnes pourraient souffrir de faim et de malnutrition entre juin et août 2022, a prévenu récemment l’Union européenne (UE). Dans cette région, la malnutrition s’est aggravée en raison de la combinaison de la sécheresse, de la pauvreté, du prix élevé des céréales, de la dégradation de l’environnement, des déplacements contraints, de la faible intégration commerciale et des conflits, explique la Banque mondiale (BM).
source: dpa.news