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Âgée d’une quarantaine d’années,
Kadiatou Camara coiffeuse de profession. Une passion d’enfance qu’elle a appris dans une école professionnelle après son échec au baccalauréat.
<<J’ai aimé la coiffure depuis toute petite, donc quand j’ai fait le bac j’ai pas eu, j’ai dit à mon père que je m’oriente en coiffure. En tant que religieux, il m’a regardé m’a dit si je n’ai pas trouvé autre chose que la coiffure. Comme c’est une passion, j’ai l’habitude de le faire, donc j’ai fait 3 ans de formation dans une école à Conakry ici. Dès ma sortie, j’ai eu un premier salon de coiffure que j’ai géré pendant 15 ans. mais avec la maternité, j’ai un peu arrêté>> relate Kadiatou Camara.
Selon elle, gérer le foyer, la clientèle et sa profession sont entre autres difficultés que toutes les femmes entrepreneuses rencontrent: << Les difficultés, elles sont énormes pour toutes femmes d’entreprises. Le début c’était pas facile, garder la clientèle, garder les éléments, et garder l’entourage. Ça n’a pas été facile mais au file de temps avec le courage on a continué. Mon deuxième problème, je me suis mariée j’ai commencé à faire une maternité rapide, donc ça ralenti les activités . Gérer le foyer, les enfants et la profession, c’est une question de planning. Les enfants vont à l’école le matin moi je vais au bureau, je travaille un peu, je reviens en début d’après midi, donc c’est une question de planning >>
Kadiatou Camara invite les femmes à se lever pour leur autonomisation: << Elles sont obligées de faire quelque chose. Vous savez, l’autonomisation des femmes renforce la capacité des femmes. Une femme qui dépendant de quelqu’un n’est pas stable dans la tête. Donc il faut se lever et faire quelque chose. Tu ne le fais pas pour quelqu’un mais pour ta propre survie. Tu ne peux pas vivre sur le dos de quelqu’un c’est pas possible, il faut une activité génératrice de revenues >>
Aboubacar Gomba Camara