Le PNAESF va couvrir dans sa phase pilote quatre régions, en l’occurrence les régions du Mandoul, du Moyen-Chari, du Salamat (Sud) et du Lac (Ouest). Il porte sur la mise en place d’un volet microcrédit, l’amélioration de l’implication des femmes et jeunes filles dans la prise de décisions, et la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Au Tchad, l’autonomisation de la femme est timide, a reconnu la ministre tchadienne de la Femme, Amina Priscille Longoh. « Cela s’explique par les inégalités liées au genre, l’accès limité aux ressources, les poids des faits et actes traditionnels qui empêchent l’épanouissement de cette importante frange de la population », a-t-elle expliqué, citée par des médias locaux.
« Le développement humain ne progressera que lorsque les femmes et les filles pourront jouir pleinement de leurs droits dans toutes les sphères de la vie », a déclaré, pour sa part, la directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, Ahunna Eziakonwa, à l’ouverture de la cérémonie du lancement du PNAESF.