La Tunisie est fortement exposée à un large éventail d’aléas naturels, comme les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain, les incendies de forêt, l’ensablement et les tempêtes de neige.
Tunis (dpa) – La Banque mondiale (BM) a accordé, le 11 mars, à la Tunisie un financement de 50 millions de dollars au titre d’un projet pour la résilience aux catastrophes et au changement climatique dans ce pays d’Afrique du Nord. Ce financement, complété par un autre d’une même valeur accordé par l’Agence française de développement (AFD), porte l’enveloppe de l’appui à 100 millions de dollars, a annoncé la BM. Le projet vise à renforcer les efforts de gestion et de financement des risques de catastrophe afin d’améliorer la protection des populations et des biens contre les catastrophes et les phénomènes climatiques, a-t-on ajouté.
La Tunisie est fortement exposée à un large éventail d’aléas naturels, comme les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain, les incendies de forêt, l’ensablement et les tempêtes de neige. Même si les épisodes de sécheresse ont été le phénomène le plus fréquemment enregistré (54 pour cent des catastrophes enregistrées entre 1957 et 2018), les inondations ont été responsables des plus grandes pertes économiques (environ 60 pour cent des pertes totales enregistrées au cours de cette même période) et ont causé le plus grand nombre de victimes, près de 560 000 personnes tuées et touchées.
Selon le dernier profil de risque climatique de la Tunisie préparé par la BM, le pays est considéré comme très vulnérable au changement climatique et devrait subir les effets néfastes de l’augmentation des températures, de la réduction des précipitations, de pénuries d’eau plus importantes et de l’élévation du niveau de la mer.