Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vaccinera, en 2021 au Tchad, plus de 450.000 têtes de petits ruminants (ovins et caprins) contre les principales maladies animales.
Tunis (dpa) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vaccinera, en 2021 au Tchad, plus de 450.000 têtes de petits ruminants (ovins et caprins) contre les principales maladies animales, notamment la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB). Un protocole d’accord en la matière a été signé le 7 janvier, dans la capitale N’Djamena, entre le ministre tchadien de l’élevage et des productions animales, Ahmat Mahamat Bachir, et le chef de délégation du CICR, Dirieh Abdi Mohamed.
D’un coût global de plus 452 millions de francs CFA (environ 690 mille euros), ce protocole d’accord « concerne essentiellement la santé animale, sans laquelle aucune production n’est possible », a fait savoir le ministère tchadien de l’Elevage et des productions animales. Il permettra de « faire le suivi épidémiologique et le seromonitoring de la PPR et la PPCB toute l’année 2021 et appuyer la recherche scientifique et le renouvellement des outils de connaissance avec le renouvellement du partenariat avec l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED), organisme relevant du ministère de l’élevage et des productions animales.
Les petits ruminants et leurs produits font l’objet d’un commerce international, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, selon l’OMS. D’après la même source, l’incapacité des familles, des communautés et des institutions à anticiper, amortir ou surmonter les incidences de la PPR est susceptible de compromettre les efforts de développement aux niveaux national et régional, et d’oblitérer des dizaines d’années. La situation devient dramatique pour les éleveurs lorsqu’ils perdent leurs biens.
Les foyers de PPR et le désespoir provoqué par les pertes sont par conséquent susceptibles de déboucher sur des troubles, des migrations et des problèmes de sécurité. L’éradication de la PPR permettra d’améliorer la durabilité, de réduire la pauvreté, de renforcer la résilience des pasteurs pauvres et de leurs communautés en leur permettant de mieux faire face à d’autres changements brusques et à d’autres menaces, de prévenir les migrations forcées et d’atténuer toutes les manifestations extrêmes, a-t-on souligné.
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Source:dpa news