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Cinq commissaires de la HAC et dix représentants des associations de presse composent la commission de délivrance de cette nouvelle carte pour les medias publics et privés. Contrairement aux années antérieures cette carte sera gratuite et la Haute Autorité de la Communication a prévu des allègements par rapport à certains documents y afférant. En outre c’est cette commission qui fera le tour des rédactions de l’ensemble du territoir national pour enrôler les 1945 postulants soumis par les différentes associations de presse.
Le président de la commission de délivrance de la carte de presse professionnelle, commissaire Amadou Touré exhorte ses membres à la rigueur dans le traitement des dossiers qui leur seront soumis.
Saluant l’esprit d’équipe qui caractérise la nouvelles équipe de la HAC, le président des éditeurs de la presse guinéenne invite ses pairs à s’approprier des nouvelles techniques de présentation, de promotion du contenu pour devenir de véritables acteurs de la démocratisation du pays dans le cadre du numérique. Une mise à niveau qu’il compte enclencher cette année. Des renforcements de capacités reguliers aussi sollicités par Aboubacar Camara pour les journalistes, animateurs, techniciens de l’audiovisuel.
De son coté Asmaou Barry de l’APAC (association des professionnelles africaines de la communication) a rappelé que la relance de la délivrance des cartes de presse remonte à 2016. Elle souhaite que les nouvelles cartes (2021) ne soient données qu’aux plus compétents mais aussi leur promotion auprès du public pour faciliter l’accès des journalistes aux sources d’information.
Diaraye Guirassy Secrétaire Général du Syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) réitère l’inquiétude de sa structure par rapport au contrat de travail essentiel à la délivrance de la carte de presse professionnelle. Ceci dans la mesure où la majorité des maisons de presse ne signent pas de contrats à leurs employés. A ce sujet, Cheick Tidiane Diallo directeur national du ministère de la communication souligne la difficulté d’avoir des statistiques sur le nombre de journalistes exerçant en Guinée faute de contrat de travail. En cas de violation de la loi par un un organe de presse il invite la HAC à simplement suspendre sa carte de presse professionnelle.
L’année 2021 sera celle du nettoyage des medias à deux niveaux affirme le président de la HAC Boubacar Yassîne Diallo. D’abord au sein de la corporation elle-même en se basant sur la loi L002 definissant le journaliste; ensuite les organes de presse détenus par des non professionnels mais aussi des journalistes etant en même temps patrons de presse. Les frais de la carte seront prélevés sur la subvention accordée aux medias et donnée gratuitement aux ayants droit. C’est l’équipe de la HAC qui ira aux sièges des rédactions enrôler les journalistes. Ceci pour éviter la quête de certains documents comme par le passé qui privaient bon nombre de journalistes de leur carte de presse professionnelle. A date il souligne que la HAC a reçu 1945 postulants fournis par les associations de presse privées y compris les médias du service public. Boubacar Yacine Diallo précise que tout journaliste exerçant désormais sans la carte professionnelle sera pourssuivable. En attendant la date de début de l’enrôlement les pièces à fournir vont être affichées.
Hadjiratou Bah