ADVERTISEMENT
En prélude au scrutin présidentiel du 18 octobre 2020, la Maison de la Presse en collaboration avec le Système des Nations-Unies ont organisé ce 13 octobre un renforcement de capacités de 44 journalistes. Celà pour une couverture électorale apaisée et transparente.
Au cours de cette journée plusieurs thèmes ont été abordés. Il s’agit de la prévention et atténuation des violences électorales ; le PBF; les droits de l’homme ; les violences basées sur le genre et les sources que le journaliste doit consulter en période électorale. Des outils pour une couverture responsable avant, pendant et après le scrutin, dira Vincent Martin coordinateur résident du Système des Nations-Unies en Guinée : « vous êtes les garants d’un droit, celui d’informer, de diffuser des informations fiables et donner une image transparente du déroulement de ces élections. Exercez votre métier en ayant conscience des dangers liés aux élections. Evitez toute manipulation et un refus catégorique de transmettre des discours à relent ethnique et haineux. »
« Je pense qu’il est de notre responsabilité de veiller à ce que les citoyens dorment dans la joie et se réveillent dans la paix » renchéri Boubacar Yacine Diallo président de la HAC (Haute Autorité de la Communication) avant de souligner la partition des politiciens dans cette élection du 18 octobre prochain: »les acteurs politiques ont un rôle à jouer. Il ya ceux qui veulent se maintenir au pouvoir et ceux qui veulent y arriver. Tous les arguments sont permis, tous les arguments sont possibles sauf ceux qui sont susceptibles de porter atteinte à notre dignité, notre combat. Je voudrai donc interpeller les journalistes que nous sommes vous et moi à faire un travail exemplaire. Les notions de liberté et de responsabilité ont été évoquées ainsi que les valeurs de paix de concorde. »
Cette formation n’est qu’une partie des activités organisées par la maison de la presse (MDP) souligne le président du conseil d’administration Amadou Taam Camara:« tous les types de médias sont impliqués soit dans la sensibilisation, soit dans la lutte contre la publication des fausses nouvelles. Il s’agit d’émissions inter-actives plus contrôlées par les animateurs, les radios rurales par la multidifusion de messages de paix dans nos langues du pays, les journaux par la diffusion de panneaux de paix et les sites et les réseaux sociaux par le publication de bannières de paix… »
Pour rappel, la maison de la presse fût lors de la présidentielle de 2010 le centre de communication électoral où toutes les informations et les résultats partiels étaient connus.
Hadjiratou Bah
