Religon/Kankan : une fête de Pâques  sans effervescence dans le Nabaya

La résurrection de Jésus Chris ou fête de Pâques commémoré ce dimanche 12 avril à domicile à Kankan. cela à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Une manière de briser la chaine de propagation.
 
Suite à la paralyse mondiale par le coronavirus, les lieux de cultes fermés, les citoyens confinés font que la fête de Pâque passe sans effervescence. Cette année les fidèles chrétiens l’ont célébré chez eux.  Une originalité sur laquelle revient le révérant pasteur Joël Moriba Onivogui de l’église protestante et évangélique de Kankan: « si cette année la maladie a fait que chaque chrétien doit célébrer ça dans les familles, cela nous rappelle la Pâque originelle qui a été célébrée par les premiers croyants chacun dans sa famille. D’ailleurs il avait était donné l’ordre que chaque famille pouvait ce réunir et si la famille n’était pas nombreuse elle pouvait se joindre à une autre famille mais le nombre ne devrait pas dépasser dix. C’est raison pour laquelle nous avons demandé aujourd’hui à tous les fidèles de se regrouper dans les familles avec leurs enfants et d’expliquer le sens de Pâques, d’expliquer le sens de la résurrection de Jésus, d’expliquer l’impact que cela a sur notre vie chrétienne, car la résurrection de Jésus Chris est le fondement réelle de la vie chrétienne. » 
Poursuivant son allocution le révérant pasteur a aussi fait cas du respect des règles sanitaires: « en célébrant cette fête  ne pas oublier les précautions qui nous ont été demandé, de laver régulièrement les mains et surtout de respecter les distanciations ensuite de continuer à sensibiliser leurs familles, les enfants pour éviter la propagation du COVID-19 dans notre région. J’ai aussi un message de paix et de bénédiction puisque nous prions pour que ce pays soit protégé et gardé comme la bible dit ‘’ notre bien en dépend de la bénédiction de ce pays et cette ville s’il n’y a pas la maladie dans cette ville nous ne pouvons vivre en paix et dans la joie ».
 
De Kankan, Oumar Condé pour laguineenne.info