Le but est de prévenir, en temps réel, les risques sécuritaires afin de minimiser leurs impacts.

Tunis (dpa) – Le Niger vient de créer un « mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires ». Ce mécanisme a été créé par décret adopté, le 6 mars 2020, par le gouvernement nigérien, a rapporté l’Agence nigérienne de presse (ANP). En 2014, la « Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest » (CEDEAO) avait adopté un « projet de déploiement, dans les différents pays, d’un mécanisme pragmatique et efficace d’alerte précoce pour prévenir, en temps réel, les risques sécuritaires afin de minimiser leurs impacts », à la suite de « l’avènement de nouveaux chocs notamment sécuritaires survenus dans l’espace CEDEAO », a-t-on rappelé.
« Depuis lors, le Niger s’est engagé dans un processus de mise en place d’un mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires », a ajouté l’ANP, citant un communiqué du gouvernement. L’évaluation du mécanisme existant a permis au gouvernement nigérien de relever des insuffisances, a-t-on fait remarquer. Ces insuffisances portent sur le « temps mort entre l’alerte précoce et la réponse aux risques sécuritaires » et « la non prise en compte des questions migratoires, de déplacements internes des populations et de trafics de drogues », a-t-on précisé.
Il s’agit également de la « faible prise en compte de la problématique de réduction des risques de catastrophes, notamment les inondations ». Le décret adopté, le 6 mars 2020, par le gouvernement nigérien « a pour objet de corriger les lacunes susvisées pour permettre au Niger de se conformer au mécanisme d’alerte de la CEDEAO et de se doter d’un centre national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires ».