Il s’agit d’une initiative lancée par des acteurs privés du secteur béninois de la santé.
Tunis (dpa) – Le premier centre de traitement des déchets biomédicaux, au Bénin, sis en périphérie de la capitale Cotonou, a été mis en service, le 27 février 2020. Il s’agit d’une initiative lancée par des acteurs privés du secteur béninois de la santé, ont rapporté des médias. Pour encourager ce genre d’initiative, l’État béninois a exonéré, ce projet, premier du genre dans le pays, des frais de douane.
Le centre traite, désormais, les déchets des soins à risques infectieux (compresses, aiguilles, lames, seringues ou encore les déchets des laboratoires), classés dangereux, a-t-on indiqué. Il fonctionne d’une manière durable, car les déchets y sont traités à l’ozone, un procédé écologique « inédit » en Afrique, selon le site « Afrik 21 ». Doté d’une machine en forme de conteneur maritime, le centre est capable de traiter 200 kilogrammes de déchets biomédicaux par heure, soit près de 10 fois, la capacité d’un incinérateur, a-t-on fait remarquer. Souvent utilisé pour le traitement de l’eau potable, l’ozone a d’excellentes qualités de désinfection et d’oxydation, a-t-on ajouté.
Une fois déversé dans les machines de traitement des déchets à risques infectieux, il permet leur désinfection, leur stérilisation et, ainsi, l’élimination de tout risque de contamination, a-t-on expliqué. Les pays africains produisent près de 283.000 tonnes de déchets médicaux par an. Ces déchets ne sont pas traités suivant les normes de l’
OMS, représentant, ainsi, un danger pour la santé publique, selon le site
www.scidev.net.