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La gestion de la rumeur était la dernière thématique abordée ce samedi 8 février 2020 par des journalistes de la presse écrite et en ligne dans les locaux de SEARCH FOR COMMON GROUND (SFCG) à Taouya. Un renforcement de capacités dans le cadre d’une couverture responsable du procesus électoral en cours afin de contribuer au maintien de la cohésion sociale.
Surnommée le marché noir de l’information, la rumeur affecte tous les domaines de la vie. Si sa source est inconnue elle intervient généralement pour combler un vide d’information officielle. En bon professionnels, les médias ne doivent pas contribuer à la propagation des fakes news pense Aminata Tounkara Cheffe de projet Renforcement des capacités électorales et des normes ordonnées de la gouvernance et de la démocratie:« les rumeurs dominent beaucoup l’actualité de nos jours dans notre pays et nous avons tenu à partager ce module avec les journalistes de la presse écrite et en ligne pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle parceque traiter une rumeur n’est pas journaliste. Même s’ils apprennent quelque chose ils doivent aller à la souce vérifier, recouper les informations avant de les partager. »
Bountourabi Keita du site infochrono, fait parti de la quinzaine de journalistes qui a suivi la formation: « j’ai appris beaucoup de choses sur la responsabilité du journaliste car nous devons faire la différence entre ce que nous devons donner ou garder. J’ai appris à dissocier nouvelle, information, rumeur. J’espère que ce genre de formation va être perpétuée par SEARCH. «
Outre cette formation, SFCG envisage de travailler avec les organes ayant mandaté ces journalistes. Ceci à travers des contrats pour faire des articles quotidiens jusqu’à la fin de procesus électoral.
HADJIRATOU BAH