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Suite aux accords signés mardi dernier sur l’augmentation des primes des enseignants de la fonction public de 450.000 à 1.300.000fg selon la zone, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a tenu ce jeudi une assemblée générale d’urgence à son siège. C’est pour expliquer aux enseignants membres de leur structure, les raisons de leur non participation aux négociations avec le gouvernement.
Aboubacar soumah secretaire géneral du SLECG déplore que le gouvernement ait signé un accord avec des personnes non concernées ‹‹ Nous avons constaté après analyse que c’est une iresponsabilité notoire du gouvernement de négocier avec des éléments qui sont pas signataires du protocole et surtout négocier avec les camarades qui sont exclus du SLECG par un acte officiel. Donc si le gouvernement accepte de négocier avec ceux ci, ce que c’est une trahison de leur part, c’est pour cela nous n’avons pas voulu partir parce que c’etait un coup monté par le ministre du travail comme il l’a fait le 1er mai au cours de la fête du travail au palais du peuple. C’est avec les mêmes structures pour nous créer les problèmes , soit pour nous arrêter soit pour dire que nous avons saboté la rencontre, c’est pourquoi ils ont fait appel à leur caisse de résonance, les syndicats fantômes pour la circonstance dans le but de barrer le chemin du SLECG. C’est le moment de demontrer entre eux et nous qui est sur le terrain ››.
Après les présentations du soutien des différents bureaux préfectoraux , la coordination des enseignants contractuels de Guinée a réaffirmé son engagement à soutenir le mot d’ordre de grève jusqu’à la victoire finale. Alseny Mabinty est leur coordinateur. ‹‹ Au jour d’aujourd’hui, au nom de tous les enseignants contractuels par ma voix, vous rassure et réaffirme encore notre soutien au mot d’odre de grève déclanché depuis le 9 janvier sur toute l’étendue du territoir national. Vous avez constaté ce gouvernement nous amadouait et tout le monde a compris aujourd’hui, ce qu’ils nous disaient ils nous mentaient ››
Pour finir , Aboubacar Soumah a invité tous les enseignants à observer les mots d’odres de grève jusqu’à l’obtention de leur revendication, c’est-à-dire les huit millions et l’engagement sans condition des enseignants contractuels à la fonction publique.
Aboubacar Moussa Camara