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Ce mardi 24 décembre 2019 le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a animé une conférence de presse à son siège pour expliquer le deroulement du processus électoral actuel.
Au cours de cette conférence Maitre Salifou Kébé président de la CENI s’est abstenu de commenter la menace de l’opposition demandant son départ. Cependant, il a réiteré l’engagement de son instituttion à respecter la date des elections du 16 février prochain: ‹‹ Nous respecterons le chronogramme que nous avons etabli et nous irons aux elections sauf phénomène externe à la CENI, vous aurez votre carte vous allez voter ».
Des cartes dont la date de retrait sera communiquée ultérieurement. S’agissant des commissaires qui ont récemment suspendu leur participation au processus électoral, Maître Kebe n’y va pas du dos de la cuillère: « Le 17 décembre passé dans une déclaration signée et rendue publique , sept commissaires de la CENI sur 17 ont declaré suspendre leur participation au processus électoral et cela selon eux suite à des disfonctionements qu’ils auraient observés. Ce n’est pas moi qui vais contester ce droit à mes collegues. Et ces personnes continuent à garder leur qualité de commissaires et les postes qui leur ont été attribués au niveau de la CENI sur le plan administratif restent actifs. Mais ils disent qu’ils vont pas partager la suite du processus avec nous chose qui est assez étonnante parce que juste au moment où on a fini l’enrôlement nous avons tous participé à l’organisation de ce travail mais vous remarquerez que nos collegues ont moins d’un an de travail à la CENI, ils sont tous nouveaux ils ne connaissent pas la gestion du processus electoral. Donc ça cause un certain nombre de problèmes parce qu’il faut beaucoup d’apprentissage pour arriver à un certain niveau de comprehension. Donc cela n’a aucun impact negatif sur le processus électoral ››
Plusieurs cas d’annomalies ont été enregistrés au cours de la révision dont Djenab camara, directrice de l’opération du fichier a souligné certains cas: ‹‹ Les trente milles cas d’annomalies trouvés dans la base, sur les fiches seront retournés dans l’affichage provisoire et nous allons encore faire un exercice pour les retrouver. Si c’est effectivement des personnes qui sont décédées ou pas pour finaliser ces opérations de traitement. Le fichier continu d’être assaini, nous avons réceptionné le logiciel qui nous permet aussi de faire l’analyse des présumés mineurs qui se sont enrôlés dans la base de données ››
Aboubacar Moussa Camara