Le dossier opposant des journalistes licenciés du groupe de presse évasion à la direction de cet organe était ce mercredi 23 octobre 2019 au tribunal de première instance de Mafanco. Ces journalistes réclament leurs arriérés de salaire et attestations de travail.
C’est au mois de juillet que ces journalistes ont été radiés du groupe de presse Évasion Guinéee. Après quelques mois de démarches , ils ont saisi la justice pour être rétablis dans leurs droits.Très tôt ce mercredi matin, ils se sont donnés rendez_ vous accompagné de leurs avocat pour la première audience. Après une heure d’echanges entre les deux parties, maître Thierno Souleymane Barry l’avocat des journalistes explique: « vous savez on est en matière de travail, tout comme en matière familial il y a deux phases: la première phase est une phase de conciliation c’est obligatoire. Cela signifie que le juge saisi va tenter de concilier les deux parties pour arriver à une entente. Par exemple nous demandons des arriérés de salaire et nous demandons également l’attestation de travail. Ça sera à l’autre partie de dire nous payons vos arriérés et nous vous donnons vos attestations de travail. Si on était parvenu à cette entente l’affaire allait se terminer là. A défaut le juge autorise les requérants à citer le groupe Évasion au tribunal de travail donc on rentre dans la phase contentieuse et là, à une prochaine audience chacune des parties viendra au niveau du juge qui siège maintenant pour déterminer qui a raison et trancher. La phase de médiation est terminée le juge a constaté l’echec », précise maître Thierno Souleymane Barry.
Il souligne qu’en Guinée, il y’a plusieurs journalistes qui travaillent dans les médias sans aucun contrat qui les lient à la direction où ils sont employés: « au niveau des journalistes il y’a une précarité, je crois qu’ il est temps et grand temps que vous journaliste qui pouvez défendre tous les travailleurs, les politiciens et autres, vous levez pour avoir une convention collective par_ce qu’on court derrière les tribunaux pour vous défendre parfois vous n’avez même pas un petit papier. Beaucoup croient qu’ un contrat de travail c’est un contrat écrit alors ce n’est pas le cas. C’est un contrat aussi, dès lors que j’exercice un travail vous donnez rémunération, je suis déjà votre employé vous êtes mon employeur c’est le cas de beaucoup d’entre vous ».
Maître Salifou Beavogui connu comme un fervent avocat défenseur des clients peu nantis a été cette fois_ci sollicité par le groupe’Evasion Guinée afin de défendre leurs dossiers contre ces pauvres journalistes. Mais malgré toute cette confiance portée à son égard, il n’est pas passé au dos de la cuillère, il a sollicité la négociation entre les deux parties: « dans ce dossier, j’ai été constitué par le groupe Évasion qui est en conflit avec certains journalistes. La procédure à commencé par la conciliation. Je souhaite en dépit de tout que cette conciliation continue par_ce qu’ un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès. Quand des personnes ont collaboré ensemble même pour un jour, il est bien si elles doivent se séparer le faire en bon terme. »
Maître Salifou Beavogui souligne qu’il mettra tout en oeuvre pour rencontrer les responsables de la direction afin que cette affaire se passe à l’amiable.
Aboubacar Moussa CAMARA
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