Le panier de la ménagère est le premier a être impacté par les . manifestations politiques. Ceci à cause de l’arrêt des activités commerciales dans certains marchés. Situation qui inquiète kadiatou Diallo vendeuse au marché Koloma dans la commune de Ratoma.
« Nous sommes fatigués, chaque fois quand il y a manifestation ici, on ne sort pas pour vendre. On a des enfants à la maison à nourrir, si on ne vient pas au marché pour chercher le quotidien comment pouvons nous vivre ? », s’indigne t-elle avant de d’ajouter que les manifestions entrainent souvent des pertes en vie humaine et des dégâts matériels importants comme ce fût le cas le 14 octobre dernier avec le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
Elle souligne aussi que forces de l’ordre déployées sur le terrain ont du mal à faire la différence entre les manifestants et les autres citoyens qui vaquent à leurs activités: « Les policiers sont venus en chassant les manifestants, on a pas été épargné, voyez vous cela n’est pas bien? Donc nous n’avons aucun intérêt dans ça. Quand tu tombes malade ou un enfant est malade , c’est très difficile d’aller à l’hôpital pour se soigner, les agents de sécurité jettent des gaz lacrymogènes, même respirer c’est pas facile à la maison ». Consciente des dommages collatéraux qu’engendre les revendications populaires en Guinée sur la vie socio_économique, Kadiatou DIALLO, invite le gouvernement, les leaders politiques et les acteurs de la société civile membres du FNDC à privilégier le dialogue afin d’aplanir les positions pour le bonheur de la nation Guinéenne.
Aboubacar Moussa Camara 622 42 41 87