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Une mission de l’ITIE (initiative pour la transparence dans les industries extractives) est actuellement en séjour en Guinée. C’est pour faire le suivi de la mise en oeuvre des mesures correctives mais aussi former des parties prenantes (Etat, société civile et entreprises) sur la nouvelle norme internationale adoptée récemment à Paris. Des informations mises à la disposition de la presse ce 9 septembre 2019 à travers une conférence.
La Guinée fait parti des 52 pays membres de l’ITIE cet organe qui oeuvre pour la transparence de la bonne gouvernance dans le secteur minier. Cela en évaluant les mesures dans lesquelles les revenus des ressources pétrolières, gazières et minérales d’un pays sont gérées. l’ITIE exige que les pays publient des informations ponctuelles et exactes permettant de mener des réformes et lutter ainsi contre la corruption, a expliqué a directrice pays en Guinée Gisela Granado .
Lors de la validation du rapport 2017 de la Guinée des acquis ont été constatés note le Directeur Pays Afrique de l’ITIE Mamadou Bady Balde. Il s’agit entre autre de la performance dans la transparence des contrats et des améliorations après l’entrée en vigueur du nouveau code Minier. Cependant des défis restent à relever souligne t’_il: » il y’a pas mal de mesures correctives qui concernent la gouvernance interne; les critères d’octroi des permis; l’exhaustivité et fiabilité de l’information sur toutes les entités évoluant dans le secteur minier ou encore la publication des propriétaires réels des permis d’ici 2020, etc »
La mission est donc venue échanger avec les acteurs concernés (Etat, société civile et entreprises) sur les avancées de la mise en oeuvre des recommandations avant la validation du rapport 2018. Elle les forme aussi sur la nouvelle norme internationale adoptée en juin dernier à Paris. Cette norme renforce les anciennes clauses de transparence et inclut de nouvelles autres comme la dimension environnementale, et celle inclusive à travers la représentativité du genre.
Hadjiratou BAH