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C’est une initiative de l’association des femmes journalistes AFJ -Guinée et ses partenaires. En plus de vulgariser les résultats, l’idée est d’ aider les femmes à être mieux informées en matière de santé dans leur localité. Les enquêtes ont passé 18 jours sur le terrain pour s’enquérir des réalités.
Le but de cet atelier est d’amener les journalistes à s’approprier des résultats de l’enquête sur le niveau d’ accès des femmes aux soins de santé à Conakry, Kindia et Boké. A cela s’ajoute la compréhension du journalisme sensible au conflit avec une approche Commun Ground et traitement des information de santé. La rencontre a permis aux participants d’ échanger sur le niveau du système de santé Guinéen.
Selon dame Sidibhé Condé de l’association des femmes journalistes AFJ- Guinée,
59,0% des participantes affirment qu’aucun service de santé n’est gratuit lors des consultations dans les structures de soins. Elle indique également que l’indisponibilité financière des femmes pour l’accès aux soins constitue la principale difficulté: « pour les prestations béneficiées 70,5 % , le manque de frais de transport 26,4% . Pour les cas de maladie, les sources de financement proviennent des petits commerces 38,2% et des salaires 30,7%. L’ étude révèle que 24% des femmes interrogées ont un niveau d’accès financier facile aux soins de santé ».
Pour la directrice pays de FHI360 Laurence Uwera ce projet vient en appui au gouvernement pour améliorer la compréhension des populations en terme de gouvernance santé. Au terme des travaux, elle sollicite des participants à faire des plaidoyers pour que les femmes aient plus accès aux soins de santé.
Dans le même sens, Mame Fatoumata Diallo Conseillère Technique au ministère de la communication estime que ce genre d’action permettra aux journalistes de jouer leur rôle pour l’amélioration du système de santé du pays .
Maïmouna Bangoura