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Médias : il n’ya pas de liberté dans la précarité. Dixit Tibou Camara à l’occasion des festivités de la journée internationale de la liberté de la presse
« Les médias pour la démocratie, journalisme et élections en temps de désinformation », thème de la commémoration de la 26ème journée internationale de la liberté de la presse ce vendredi 3 Mai 2019. Formations des journalistes et tables rondes ont ponctué la cérémonie tenue dans un hôtel de la place à Conakry.
Proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993, cette journée permet d’informer les citoyens sur les atteintes portées à la liberté de la presse. Il s’agit aussi de se souvenir des disparus, évaluer l’état de la liberté de la presse dans le monde et développer des stratégies pour la promouvoir.
Outre les tracasseries que rencontrent les médias dans l’exercice de leur métier sur le plan sécuritaire et matériel le représentant des associations de presse Amadou Tam Camara ajoute aussi le rabotage de la subvention allouée aux médias privés en 2019 et le manque criard de la culture de la publicité impactent sur le bon fonctionnement des entreprises de presse. Il fustige aussi les actes de commis de l’Etat, partis politiques et autres citoyens allant à l’encontre de la loi L002 qui dépénalise les délits de presse.
Faisant allusion au thème de cette année Hawa Camille Camara vice présidente de la HAC exhorte les professionnels des médias à œuvrer pour le bon déroulent des prochaines élections en privilégiant la recherche du consensus, la cohésion des communautés et la stabilité socio-économique du pays.
Si le paysage médiatique guinéen est de nos jours riche et varié, les journalistes il doivent cependant œuvrer pour leur indépendance et leur liberté à travers leurs actes a souligné le ministre de l’industrie représentant le Premier Ministre: « il n’ya pas de liberté dans la précarité. Il n’y aura jamais d’entreprise de presse dynamique et performante sans les ressources nécessaires à son épanouissement ». Tibou Camara a encouragé le ministre de la communication a organiser les états généraux de la presse pour que les journalistes formulent leurs préoccupations mais aussi qualifier leur profession.
En attendant le ministre de la communication Amara Sompare annonce que des réflexions sont en cours dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique nationale de communication.
Hadjiratou BAH
Outre les tracasseries que rencontrent les médias dans l’exercice de leur métier sur le plan sécuritaire et matériel le représentant des associations de presse Amadou Tam Camara ajoute aussi le rabotage de la subvention allouée aux médias privés en 2019 et le manque criard de la culture de la publicité impactent sur le bon fonctionnement des entreprises de presse. Il fustige aussi les actes de commis de l’Etat, partis politiques et autres citoyens allant à l’encontre de la loi L002 qui dépénalise les délits de presse.
Faisant allusion au thème de cette année Hawa Camille Camara vice présidente de la HAC exhorte les professionnels des médias à œuvrer pour le bon déroulent des prochaines élections en privilégiant la recherche du consensus, la cohésion des communautés et la stabilité socio-économique du pays.
Si le paysage médiatique guinéen est de nos jours riche et varié, les journalistes il doivent cependant œuvrer pour leur indépendance et leur liberté à travers leurs actes a souligné le ministre de l’industrie représentant le Premier Ministre: « il n’ya pas de liberté dans la précarité. Il n’y aura jamais d’entreprise de presse dynamique et performante sans les ressources nécessaires à son épanouissement ». Tibou Camara a encouragé le ministre de la communication a organiser les états généraux de la presse pour que les journalistes formulent leurs préoccupations mais aussi qualifier leur profession.
En attendant le ministre de la communication Amara Sompare annonce que des réflexions sont en cours dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique nationale de communication.
Hadjiratou BAH