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L’installation de l’exécutif communal continue d’alimenter la chronique dans la savane guinéenne. Ce lundi 4 février 2019, une semaine après leur première marche, plusieurs jeunes de la commune urbaine étaient encore dans les rues de Kankan pour
exiger l’installation du conseil communal.
exiger l’installation du conseil communal.
Tout au long de cette seconde marche autorisée par les autorités les manifestants ont été escortés par le dispositif sécuritaire mise en place. Au cours de leur itinéraire ils sont passés devant la cour de première instance, le bloc préfectoral et le gouvernorat histoire d’interpeller les autorités sur la non installation du conseil communal de la mairie de Kankan. C’est à la place des martyrs, le point de ralliement qu’ils ont tenu leur discours par l’intermédiaire de Nakany Konaté porte-parole du jour.
« La brave et laborieuse population de Kankan demande l’installation de son exécutif communal acquis depuis le 4 février 2018. Cela lors d’une élection communale à laquelle le peuple a massivement voté. L’œil des républicains n’est plus affligée par le spectacle impopulaire d’un petit groupe qui souhaite affaiblir le choix de ce vaillant peuple par égoïsme ».
Nakany Konaté à interpellé le Préfet Aziz Diop, les partis politiques et les citoyens de Kankan à prendre leurs responsabilités: « Monsieur le Préfet, il va falloir que vous preniez votre bâton de pèlerin pour enfin déboulonner cette situation qui a longtemps durée. Faites en sorte que le cri de cœur des populations de Kankan tombe dans des bonnes oreilles au niveau de la présidence de la république. Aux nouveaux conseillers élus de la mouvance et de l’opposition, nous vous appelons à la sérénité et pensez à la population qui un beau matin s’est levée pour leur octroyer sa voix. Mettez Kankan au centre de vos préoccupations, pour qu’un jour vos enfants et petits enfants puissent en être fiers. Population de Kankan, c’est maintenant ou jamais, qu’il faut se battre pour exiger l’installation immédiate de nos élus ».
Aux dires de Moussa Kaba l’un des jeunes manifestants , si rien n’est fait, ils prendront le taureau par les cornes.
» Les jours à venir nous prendrons des dispositions décisives, parce que nous comptons installer un jeune maire à la place de ces conseillers là ».
Comme par hasard ce lundi choisi par ces jeunes frondeurs marque la date anniversaire de la tenue des élections communales et communautaire en Guinée.
Kankan, Mamadi Kaba pour laguineenne.Info
