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Dans moins d’une semaine, cela fera 1 an que les citoyens de la commune urbaine de Kankan n’ont pas de conseil communal. Cela à cause d’une guéguerre entre les conseillers du RPG parti au pouvoir majoritaire dans la localité. Jugeant cette situation inacceptable les jeunes ont pris d’assaut les rues de la ville ce lundi 28 janvier 2019. Pancartes et banderoles en main, ils ont exigé l’installation d’un conseil communal dans un bref délai.
Du rond-point Komarala en passant par l’université de Kankan, le carrefour Sogbè, et Rond-point Mari, avant de rallier le bloc préfectoral, la ville de Kankan a vibrée au rythme de cette marche pacifique bercée de slogans comme ‘’Nous voulons nos maires. installez nos maires. Trop c’est trop ’’.
C’est devant le stade préfectoral M’Ballou Mady Diakité ‘’Glao’’ que les marcheurs ont été stoppés par un dispositif sécuritaire conduit par le Préfet Aziz Diop. Ce dernier a demandé aux jeunes d’étouffer leur marche et de rentrer chez eux. Une demande aussitôt rejetée malgré la menace du préfet de les faire arrêter sur le champ. Après une vive altercation, entre les manifestants et le Préfet, Aziz Diop les a finalement invité à le rejoindre dans la salle de conférence du bloc préfectoral pour discuter.
Du rond-point Komarala en passant par l’université de Kankan, le carrefour Sogbè, et Rond-point Mari, avant de rallier le bloc préfectoral, la ville de Kankan a vibrée au rythme de cette marche pacifique bercée de slogans comme ‘’Nous voulons nos maires. installez nos maires. Trop c’est trop ’’.
C’est devant le stade préfectoral M’Ballou Mady Diakité ‘’Glao’’ que les marcheurs ont été stoppés par un dispositif sécuritaire conduit par le Préfet Aziz Diop. Ce dernier a demandé aux jeunes d’étouffer leur marche et de rentrer chez eux. Une demande aussitôt rejetée malgré la menace du préfet de les faire arrêter sur le champ. Après une vive altercation, entre les manifestants et le Préfet, Aziz Diop les a finalement invité à le rejoindre dans la salle de conférence du bloc préfectoral pour discuter.
Là-bas c’est Nakany Konaté, la porte-parole du collectif des jeunes pour le développement qui a pris la parole «Nous avons voté pour avoir un maire pour le bon fonctionnement de la commune urbaine. Nous n’avons pas d’informations sur tout ce qui tourne autour de ce problème. Pourtant nous sommes les citoyens de Kankan. Nous avons adressé une demande au secrétaire général de la commune qui assume le rôle du maire, pour que la hiérarchie soit informée, mais il a refusé de la prendre. Il nous a dit de bien regarder autour de nous si la commune n’est pas bien gérée. Si elle ne fonctionne pas bien de le dire, que pour le moment il n’y a aucun problème, qu’on n’a pas à s’inquiéter, donc qu’il ne prend pas la lettre. C’est pourquoi on n’est sorti ce matin pour rencontrer les autorités et leur demander qu’elles nous aident à installer nos conseillers communaux ».
Tout en fustigeant la démarche des jeunes pour le non-respect de la procédure, Aziz Diop a quand même reconnu que les citoyens ont le droit d’interpeler les autorités « Les citoyens ont le droit de demander aux autorités pourquoi le conseil communal n’est pas installé. S’il y’a quelqu’un qui est fatigué aujourd’hui, qui a honte, c’est bien le Préfet Aziz Diop. vous citoyens, vous vous êtes acquittés de votre devoir civique en élisant les conseillers. Vous êtes en train de m’aider parce que c’est une charge. Mais si les 41 conseillers ne s’entendent pas, il n’y’ aura pas de consensus pour le bureau. S’ils sont prêts même aujourd’hui, on va installer le conseil de la commune ».
De leur côté, les jeunes se sont retournés chez eux, mais ont promis de continuer leur combat sous d’autres formes les jours à venir.
Cette démarche des jeunes a été vivement appréciée par la population de Kankan venue grossir le rang partout où ils sont passés.
Kankan, Mamadi Ka pour laguineenne.info