La Guinée vie dans l’impasse depuis les élections locales contestés de février dernier. Ce lundi était une journée ville morte a l’appelle de l’opposition, des heurts ont éclatés notamment sur l’axe le prince entre jeunes manifestants et policiers. Dans ces quartiers d’opposition, l’activité est restée globalement paralysée et les routes désertes. A cette crise politique s’ajoute aussi celle qui paralyse bien des établissements d’enseignements un peu partout dans le pays. Ce lundi encore des élèves de plusieurs écoles publiques étaient dans la rue pour réclamer le retour des enseignants titulaires en grève depuis la rentrée officielle, le 03 octobre dernier.
A kaloum, kipé, matam, et coyah les élèves ont investi la rue avec des pancartes pour exiger des autorités et du SLECG une solution à la crise, qui ne semble pas proche pourtant. Alors que le gouvernement boute en touche toutes possibilités de négociations pour toutes éventuelles augmentation de salaire, de son coté le SLECG durcit le ton et déclare que les 8 millions qui étaient jusque-là négociables ne le sont plus. Pour l’heure, c’est une paralysie politico-éducative qui tenaille le pays.
Aminata sylla