Le Réseau des ONG pour le Civisme, l’Intégration Africaine et la Démocratie(ROCIAD), était ce mardi 16 Octobre 2018 devant la presse à la maison commune des journalistes.
Pour le président du réseau Abas Diakité, l’objectif est d’échanger avec les hommes médias sur les reformes de l’Union Africaine sur la zone de libre-échange continental (ZLEC) signé en mars 2018 à Kigali au Rwanda.
L’accord de la zone de libre-échange continental est signé par 44 pays Africains sur 55. Selon le président du ROCIAD, le but est d’amener les Etats Africains à parler d’une seule voix sur les questions d’économie et de développement pour le bien-être de tous les citoyens : Dans son exposé liminaire, le président ROCIAD a décliné les objectifs de la conférence de presse : «Nous avons constaté qu’en Guinée le débat de l’accord de libre-échange continental déjà signé par 44 pays Africains n’est pas du tout soulevé, nous voulons le faire en Guinée , l’étendre à d’autres pays pour que le citoyens qui est l’objectif principal des gouvernants puisse s’en approprier et donner ses avis pour améliorer le contenu. Ces citoyens, il s’agit des acteurs du secteur privé parce qu’ils sont concernés mais également des intellectuels qui font vendre les services sur le continent. » Narre-t-il.
Au cours de la conférence, Abas Diabaté a aussi relevé quelques difficultés relatives à cet accord sur la zone de libre échange sur le continent. « Le faible taux d’industrialisation, la fuite des ressources notamment humaines, la vulnérabilité des pays Africains due entre autre au faible taux de commerce intra-africain, insuffisance de la solidarité économique à peine 16% contre près 80% intra-européen, le niveau d’infrastructure socio-économique de base. L’influence de nos chefs d’Etats par les puissances internationales. Mais il est bien possible que l’Afrique mette ses infrastructures en place, il suffit de conjuguer les mêmes efforts et prévoir un coût budgétaire ensemble. Le développement inclusif durable de nos micros états passe par l’intégration ».
Il poursuit son discours en disant que l’élaboration et la signature de l’accord sur la zone de libre-échange continental par les 44 pays, est une étape importante pour le développement endogène, la diversification et la multiplication de la chaine de valeur ajoutée en Afrique.
Pour terminer il annonce la tenue dans les jours et mois avenirs des conférences débats dans les universités du pays voir même organiser des caravanes à travers le continent et faire des plaidoyers en impliquant les citoyens d’ici et d’ailleurs pour la vulgarisation de l’accord sur ZLEC en Guinée.
Maimouna Bangoura