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La Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain en abrégée COPAGEN _Guinée, a organisée ce 5 Septembre 2018, un atelier portant sur l’agro écologie et les semences paysannes. Il s’étendra sur deux jours à Conakry. et vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
Cette rencontre va permettre aux participants d’échanger sur la politique semencière en Guinée, à travers des thématiques comme l’agro écologie et les semences paysannes face au changement climatique.
Selon Macky Bah point focal de la COPAGEN et directeur pays Accord, la politique semencière définie par notre Etat n’est pas connue du public. C’est pourquoi il estime qu’il est opportun d’en débattre pour mieux la faire comprendre à la population et s’il y’a des gaps, les régler à travers des actions de plaidoyer. Par ailleurs il souligne que c’est une occasion pour la COPAGEN_Guinée de faire une rétrospective de son parcours depuis sa création en 2005.
Pour Mamadou Goita directeur de l’institut de recherche de promotion des alternatives en développement basé à Bamako, l’agro_écologie permet d’utiliser les éléments de la nature pour produire en passant par les facteurs de productions (accès des paysans à la terre, à l’eau, les semences et les éléments de la nature utilisés pour produire) tout en les valorisants. « L’agro_ écologie va au-delà de la production. Il s’intéresse à la valorisation des produits, comment le paysan, l’éleveur ou le pécheur va être le premier à bénéficier en faisant le lien entre le système de production et le système alimentaire qui lui ne crée pas de la richesse pour les personnes qui produisent ». Il a aussi mis l’accent sur le fait que l’agro écologie est créateurice d’emploi, de la richesse et des conditions optimales pour que l’économie locale puisse prospérer, les échanges entres différentes localités d’un même pays sur le territoire national et au-delà.
Aïssatou Yattara se réjouit de sa présence à cet atelier et compte attirer l’attention des organisations à la base sur les méfaits des engrais niveau des sols et sur les produits agricoles. Cela à travers des sensibilisations, des formations pour un changement de comportement des producteurs à la base a-t-elle conclue.
Maïmouna Bangoura