21 jours après la décision du gouvernement de passer le prix du litre de carburant de 8000 à 10.000 francs, les prix des denrées de première nécessité ont grimpé sur les différents marchés de Kankan.
Les commerçants comme on pouvait s’y attendre expliquent cela par la récente augmentation des frais de transport.
« On pressentait cela depuis les premières heures qui ont suivi la décision du gouvernement d’augmenter de deux milles franc le prix du carburant. Après que celui du transport ait été revu à la hausse, il ne manquait plus que celui des produits de fortes consommations. »
Les prix de la quasi totalité des produits de forte consommation ont tous connu une hausse de 5.000 gnf voire même de 10.000 gnf.
En effet, désormais le sac de riz Bangladesh, Ciao, et celui du sucre qui se vendaient respectivement sur les marchés de Kankan à 290.000 gnf et 295.000 gnf, coûtent maintenant 300.000 gnf.
Le bidon d’huile d’arachide précédemment vendu à 210.000 gnf s’élève aussi à 215.000 gnf et le prix du carton du savon Diama quitte les 120.000 gnf pour les 125.000 gnf. De tous ces produits, seul le sac d’oignon importé connait une augmentation spectaculaire, de 40.000 FG. Il passe de 135 à 170.000 gnf.
A noter qu’en attendant un éventuel changement, les prix de certaines denrées très consommées par les citoyens, n’ont connu aucune augmentation pour le moment. C’est le cas du kilo de viande vendu à 35.000 gnf, le bidon d’huile rouge en provenance de Guéckédou à 150.000 gnf, le sac de lait en poudre à 260.000 gnf et celui de la farine Bravo vendu à 240.000 gnfM.
De, Kankan, Mamadi KABA, pour laguineenne.info