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Malgré que les organisations syndicales du pays ne soient pas associées à la prise de décision de cette augmentation du coût du carburant, à Labé des mesures provisoires ont été adoptées pour règlementer le prix du transport.
Comme bon nombre de guinéens, le secrétaire général de la CNTG de la ville de Labé, El hadj maladho zawiya Diallo pense que le moment n’est pas opportun pour une augmentation du prix du carburant vue le niveau de vie du guinéen: « tout d’abord les guinéens vivent dans des conditions difficiles, revoir à la hausse le prix du carburant rendra la vie des citoyens encore plus dure. En plus je pense que tant que le baril est vendu à moins de 100 dollars il ne devrait pas augmenter le prix car lorsque le prix du baril avait diminuer notre gouvernement avait refusé de se conformer à l’échelle internationale »
Malgré cette augmentation subite, sans préavis annoncée samedi dans la soirée du 30 juin, le bureau préfectoral de la CNTG s’est vite réunit pour mettre en place un plan tarifaire provisoire.
Désormais : le transport Labé -Conakry est passé 95.000 à 110.000. A celui de Kindia s’ajoute 10.000, Mamou 7000, Dalaba 5000, Pita 3000 FG, N’zérékoré, Bamako, Diaoubhé et manda douane 20.000. Pour Koundara une augmentation de 10.000, et Mali 8000gnf précise le premier responsable de la CNTG de Labé.
De son côté, le syndicat des taxis moto compte tenir les prochains jours une réunion avec tous les conducteurs pour la règlementation des tarifs interurbains. mais avant, il demande aux conducteurs de ne pas fixer des prix fantaisistes.
Cette hausse du prix du carburant ne reste pas sans répercussion sur le marché comme le témoigne ici ce commerçant trouvé à sa boutique « à partir d’aujourd’hui le sac de riz sera vendu à 290.000 FG le sac de farine à 250.000 soit une augmentation de 10.000 et 20.000 pour le sac d’oignon« .Djeinabou Bah