Tenu ce mercredi 13 juin 2018 de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. Cet atelier, visait à finaliser et à s’approprier l’avant-projet de loi portant protection des droits des personnes atteintes d’albinisme en Guinée. La cérémonie a regroupé des ministres d’Etat et des représentants des institutions.
C’est sous le thème faisons briller notre lumière sur le monde, que FONDASIA a organisé la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme ce 13 juin 2018. Repartis en des groupes, les participants ont amandé le document de l’avant-projet de loi portant sur la protection et la promotion des droits des personnes atteintes d’albinisme en Guinée. Première du genre en Afrique, la promulgation de cette loi en Guinée et son adoption par les autres pays, permettra aux albinos d’être à l’abri des préjugés, des discriminations et abus dont-ils font l’objet (mutilations et autres assassinats) explique Hadjiratou Bah chargée de communication de FONDASIA. Par ailleurs, elle exhorte le ministère de l’Action Sociale à être le porte-voix des albinos, pour dit-elle que cet avant-projet de loi qui depuis près de vingt ans dans les tiroirs, puisse être adoptée et promulguée par le président de la République.
Après avoir cité les abus faits aux personnes atteintes d’albinisme, la ministre de l’Action Sociale Mariama Sylla, promet de tout mettre en œuvre pour que cette loi soit adoptée en Guinée. C’est pourquoi, elle invite les participants à plus d’engagements pour produire un document digne des droits des personnes atteintes d’albinisme, que son département s’engage à défendre.
Le représentant d’OSIWA Guinée Abdoul rahamane Diallo fustige le comportement de certains parents et familles qui exposent à longueur de journée les albinos à la mendicité. Il a aussi dénoncé la marginalisation et même l’exclusion sociale des femmes et enfants albinos. Pour lui, l’Etat est tenu d’adopter cette loi pour freiner les pratiques erronées. Il fait preuve de solidarité dans ce combat car dit-il tous les êtres sont égaux en matière de droit.
Certes la mise en place de cette loi, permettra une meilleure intégration de cette couche vulnérable au sein de la société et atténuera ainsi les abus dont- elle est victime, suite aux préjugés souvent dus à la méconnaissance de l’albinisme.
Maïmouna Bangoura