Comment achever le programme scolaire de cette année. Question épineuse à laquelle il est difficile de répondre . Apres la suspension de la grève du SLECG, c’est désormais les manifestations politiques qui perturbent la reprise des cours. Sur l’axe Hamdalaye- Banbeto- Cosa, l’inquiétude est encore grande, à cause des échauffourées les jours de manifestations.
constat de Maimouna Bangoura
La fréquence des manifestations de rue dans la capitale Conakry, préoccupe les élèves et encadreurs de l’axe le prince, malgré le réaménagement du calendrier scolaire 2017-2018 initié par le ministre de tutelle. Ces mouvements empêchent le bon déroulement des cours et pendant ce temps d’autres établissements scolaires non situés sur ce axe poursuivent le programme scolaire. Les enseignants de ces localités, sont motivés pour épuiser le nouveau calendrier scolaire élaboré par le ministère de l’alphabétisation. Seul bémol lors des séries de manifestations, la plupart des parents gardent leurs enfants à domicile a confié sous anonymat un responsable d’une école privée du quartier Hamdallaye. Ce qui donc selon lui perturbe l’évolution normale des cours sur ce axe réputé chaud de la capitale.
Les peu d’élèves qui prennent le risque de se rendre à l’école les jours de manifestations, sont très souvent confrontés à des difficiles de déplacement par la rareté des taxis. Les taxi-motards qui offrent l’unique alternative surfacturent les prix. Pour rallier son école, Hadjidiatou Diallo est obligé d’emprunter ces engins qu’elle trouve difficilement, parfois en courant des risques. « Pendant les manifestations je rencontre beaucoup de difficultés parce que j’ai du mal à arriver à l’école faute au manque de voiture, je quitte cosa pour hamdallaye et je suis dans une classe d’examen la terminale. Le déplacement à moto ce n’est pas moins de 10.000fg à15.000fg des fois même avec surcharge et parfois aussi on ne les trouve même pas ».
A défaut de rester à domicile, ce sont ceux qui habitent non loin de leur école qui sont exemptés de ces réalités. C’est pourquoi, Raymond Camara invite le gouvernement et l’opposition à trouver un terrain d’entente pour leur permettre d’avoir les mêmes chances que les autres élèves ne se trouvant pas sur l’axe le prince.
Au même titre que les élèves et enseignants des établissements scolaires sur la route le prince, les parents d’élèves sont eux aussi soucieux de l’effectivité de la reprise des cours car ils continuent de payer les mensualités alors que les cours ne pas dispensés.