Les cordonniers de la capitale sont confrontés au manque de certains matériels de travail notamment la peau pour fabriquer les articles nous explique Amadou Oury Barry.
La cordonnerie, un métier générateur de revenus et créateur d’emplois. Amadou Oury Barry, l’a appris auprès de son oncle depuis son enfance. Dans son atelier, on y trouve divers articles notamment des sacs en peau ou mélangés de tissus comme des sandales, des ceintures et Beudous etc. Aujourd’hui, grâce à ce métier il subvient aux besoins de sa famille et arrive à assurer la scolarité de ses enfants. Le manque et la cherté de certains matériels comme la peau est la principale difficulté des cordonniers de la capitale souligne-t-il. «Les peaux nous viennent de l’intérieur du pays et les prix sont fixés en fonction de la qualité ».
Pour pallier ce problème et continuer à satisfaire ses clients, Amadou Oury Barry ne manque pas d’inspiration, il fait recours aux tissus Africains qu’il mélange la peau pour en faire des sacs ou encore des chaussures. Malgré la conjoncture, sa boutique ne désemplie pas. Les clients sont attirés par la qualité de son travail. Hors micro, une cliente nous a confié sa passion pour les chaussures en cuir « chaque fête je viens achèter une paire de chaussure pour aller à la prière, j’aime bien l’artisanat guinéen et j’invite à tout le monde à en achèter car sa valorise notre culture ».
Selon toujours Amadou Oury Barry, sa fierté c’est d’avoir aussi formé beaucoup d’apprentis qui à ce jour ont ouvert leur propre atelier. Une manière pour lui de contribuer à la réduction du chômage a-t-il ajouté.
Maimouna Bangoura
You have mentioned very interesting details!
ps nice site.Money from blog