97% c’est le taux de prévalence de la Guinée que donne l’étude de l’OMS sur les mutilations génitales féminines pratiquées sur des filles et femmes de 15 à 49 ans. Elle vient ainsi après la somalie (98%) et Djibouti qui occupe la troisième place avec un taux de 93%.
Persistante au fils des ans malgré quelques avancées enregistrées l’abandon de cette pratique néfaste ne peut se faire sans une implication politique autrement dit des dirigeants a un plus haut niveau. D’où le choix du thème « mettre fin aux MGF est une décision politique » pour célébrer ce 6 février 2018 la journée internationale tolérance zéro aux mutations génitales féminines.
Reconnues à l’échelle mondiale comme violation des droits des femmes, les MGF sont un ensemble de pratiques qui consistent a enlever partiellement ou totalement ou encore altérer les organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales.
Ces mutilations généralement attribuées à la culture, la tradition ou la religion, sont pratiquées sans anesthésie par des exiceuses à l’aide de moyens rudimentaires comme des lames ou des couteaux. Cette pratique est aussi faite par certains agents de santé. Des pratiques qui selon l’OMS expose les victimes à des risques pour leur santé et leur vie. Il s’agit entre autre d’infections, d’infertilité, de complications à l’accouchement ou encore de risques plus élevés de mortalité chez les nouveaux nés. L’organisation mondiale de la santé estime qu’entre 130 et 140 millions de femmes et filles ont subit une MGF à travers le monde. Et au moins trois millions de filles sont exposées à cette pratique.
« Une synergie des efforts notamment une volonté politique au plus haut niveau sont indispensables pour progressivement mettre fin aux MGF ». Une invite faite par Mariam Sylla, ministre guinéen de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance à l’occasion de la célébration ce 6 février de la journée mondiale tolérance zéro aux mutations génitales féminines.
Une volonté politique et sociale a laquelle hexorte aussi le Secrétaire Général de l’ONU. « la dignité, la santé, et le bien-être de millions de filles sont en jeu. Il n’ya pas de temps à perdre. Ensembles, nous pouvons mettre fin a cette pratique néfaste, a t’il martèle.
Hadjiratou Bah