Les deux partenaires vont œuvrer à accroître le flux de financement public et de nouveaux instruments de financement à impact climatique et social au profit des entreprises opérant sur les marchés de la cuisson propre, a-t-on ajouté. Il s’agit également de lancer des initiatives de financement innovant et numérique, notamment en République démocratique du Congo (RDC) et en Tanzanie. En effet, « l’accès au financement est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs et les entreprises travaillant sur des solutions de cuisson propres », a déclaré une responsable de la CCA.
Premières causes de pollution domestique
En Afrique, plus de 850 millions de personnes dépendent encore du bois et du charbon de bois pour cuisiner, a rapporté le PNUD en mai dernier. Avec les tensions actuelles sur les marchés internationaux du gaz et du pétrole, dont les prix ont augmenté de près de 50 pour cent en un an, cette tendance risque encore de s’aggraver, a-t-on prévenu.
L’utilisation de la biomasse végétale (charbon de bois, bois de chauffage, sciure …) comme source d’énergie principale pour cuisiner, provoque des niveaux élevés de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre (CO2), l’élément chimique responsable du réchauffement climatique planétaire. En plus, elle est l’une des premières causes de pollution de l’air domestique responsable de la mort, chaque année, d’environ 600 000 Africains, des femmes et des enfants pour la plupart.
Source:dpa.news