Le BMZ va livrer à la République démocratique du Congo (RDC), qui représente 96,3 pour cent des cas signalés cette année en Afrique, un laboratoire mobile de détection du virus Mpox, en consultation avec l’Agence sanitaire de l’Union africaine (Africa CDC).
Il s’est engagé également auprès de l’Alliance vaccinale Gavi à utiliser rapidement le Fonds d’urgence qui s’y trouve pour financer les doses de vaccin Mpox pour l’Afrique. Ce Fonds, créé après la pandémie de Covid-19, dispose déjà de 500 millions de dollars, dont 50 millions provenant du BMZ.
« Les autorités africaines ont demandé l’aide de la communauté mondiale. Et cette aide doit également être fournie maintenant », a déclaré la ministre allemande du Développement, Svenja Schulze, en appelant la communauté internationale à tirer les leçons de l’expérience de la pandémie de coronavirus.
L’aide ne concerne pas seulement les doses de vaccins, a-t-elle souligné, mais aussi les capacités de laboratoire, le soutien logistique et les conseils pour aider les pays touchés à protéger leur population et à freiner la propagation du Virus.
La ministre a déclaré que la seule réponse juste aux pandémies était, à long terme, une production de vaccins en Afrique. « Nous y travaillons également avec nos partenaires », a-t-elle ajouté. Actuellement, l’Afrique ne produit qu’un pour cent de ses besoins en vaccins.
En juin, la « force d’experts en santé rapide (SEEG) » du BMZ dans l’est de la RDC, créée pour de telles urgences, avait formé des instructeurs dans le domaine de la santé afin qu’ils puissent reconnaître les symptômes du virus Mpox et informer la population sur les mesures de prévention.