Le Fonds vert finance un projet de résilience climatique au Rwanda
Il s’agit de soutenir les communautés vulnérables de la zone de partage des eaux Congo-Nil devenue moins fertile et menacée de glissements de terrain.
Le Fonds vert pour le climat (CGF) a accordé au Rwanda un financement de 39,1 millions de dollars pour renforcer la résilience climatique de communautés vulnérables grâce à la restauration des forêts et des paysages. Les communautés concernées sont celles de la ligne de partage des eaux entre le Congo et le Nil, au Rwanda. Ces communautés sont réparties dans dix districts se trouvant dans les provinces de l’Ouest, du Sud et du Nord.
Ce projet permettra de développer une gestion durable de 278 000 hectares et de promouvoir des techniques agroforestières sur 2000 hectares de plantations, ce qui réduira la demande de bois de chauffage et atténuera les pressions liées à la déforestation. Il contribuera également à la sauvegarde de l’un des écosystèmes les plus riches en biodiversité d’Afrique, le rift Albertin, qui abrite la moitié des espèces d’oiseaux et 40 pour cent des mammifères du continent, a indiqué le CGF.
Selon la même source, l’augmentation de la densité de population, l’agriculture intensive et la déforestation dans la zone de la ligne de partage menacent désormais l’équilibre naturel de la biosphère. Les sols deviennent moins fertiles et les glissements de terrain se multiplient.
La ligne de partage des eaux Congo-Nil au Rwanda est une région biologiquement riche avec des altitudes élevées et des forêts naturelles qui sont cruciales à la fois pour la faune locale et les communautés. Cette zone joue un rôle essentiel pour la biodiversité, la santé des écosystèmes et la régulation de l’eau dans l’ensemble de la région. Elle contribue également à des secteurs clés de l’économie rwandaise grâce à l’écotourisme et à l’agriculture.
Pour rappel, les besoins financiers du Rwanda pour ses contributions déterminées au niveau national (CDN), relatives aux programmes climatiques, sont évalués à 11 milliards de dollars d’ici à 2030.
Source : dpa.news