Cette activité intervient avant la COP 28 prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï aux Émirats arabes unis.
En Algérie, des responsables gouvernementaux qui représenteront le pays lors de la COP 28, ont été outillés en négociations climatiques, à la faveur d’une formation dispensée dans le cadre d’un projet de coopération avec l’Allemagne. Intitulé « Appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat en Algérie » (Clim Gov II), ce projet qui couvre la période entre 2023 et 2025 est mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ).
La formation s’est déroulée en présence des représentants de trois ministères algériens (Affaires étrangères, Environnement et énergies renouvelables, et Énergie et mines), a rapporté l’agence allemande de coopération internationale (GIZ), chargée de la mise en œuvre du projet. Elle a porté sur les enjeux et modalités des négociations internationales sur le climat conformément aux divers accords tels que la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris ainsi que les dispositions prises pour sa mise en œuvre par les pays l’ayant ratifié, communément appelés le « Livre des Règles » (Rules Book).
La COP 28 se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï aux Émirats arabes unis. Bien que l’Algérie ait déclaré son intention de mettre en œuvre l’Accord de Paris, le pays n’a toujours pas défini sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), d’après la GIZ. En outre, les ressources stratégiques, institutionnelles, juridiques et financières de base nécessaires à sa mise en œuvre lui font partiellement défaut, a-t-on constaté.
Le projet Clim Gov II vise à améliorer la mise en œuvre des engagements pris par l’Algérie au titre de l’Accord de Paris sur le climat. Il porte sur la « gouvernance climatique » (création des avant-projets de textes juridiques pour la législation climatique), « l’adaptation » (élaboration des lignes directrices pour la planification de mesures d’adaptation), « l’atténuation » et le « financement climatique », selon la GIZ. Il prévoit le développement des connaissances et des compétences des experts et des gestionnaires des institutions algériennes concernées par le biais de services de conseil, de formations et d’études.
L’Accord de Paris sur le climat, adopté par la communauté internationale en décembre 2015 lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), est le premier accord universel sur le climat. Entré en vigueur en novembre 2016, cet Accord a pour objectif de limiter, d’ici 2030, le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.
Source : dpa.news