GIZ Algérie : 1700 pêcheurs formés sur la pêche artisanale durable
La stabilité des écosystèmes marins, en Algérie, est perturbée par les pressions des activités humaines comme la pèche non durable.
En Algérie, environ 1700 pêcheurs artisans ont été outillés sur la pêche artisanale responsable et durable à la faveur d’une formation dispensée dans le cadre du projet « Protection de l’environnement et de la biodiversité du littoral algérien » (PEBLA), financé par l’Allemagne.
La formation, qui a duré près de deux mois, a porté, entre autres, sur les principes de la pêche artisanale responsable, les interactions entre les aires marines protégées et la pêche artisanale, la valorisation écoresponsable des produits de la pêche et de l’aquaculture, ainsi que le processus de création et de gestion des coopératives de pêcheurs, a indiqué l’agence allemande de coopération internationale (GIZ), chargée de la mise en œuvre du projet en partenariat avec le ministère algérien de la Pêche et celui de l’Environnement.
Les pécheurs bénéficiaires de la formation exercent dans cinq wilayas (provinces) côtières : Oran, Aïn Témouchent, Skikda et Annaba. Dans une perspective axée sur la durabilité, il est prévu d’intégrer les contenus de cette formation, pour enrichir les cursus formatifs du ministère de la Pêche, a ajouté la GIZ.
Couvrant la période entre janvier 2020 et décembre 2023, le projet PEBLA est financé à hauteur de 6,2 millions d’euros par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (GIZ). Il vise notamment à promouvoir une pêche artisanale durable à travers l’instauration des pratiques respectueuses des ressources et de l’écosystème marins en Algérie. Pour atteindre ses objectifs, le projet œuvre à augmenter la conscience environnementale au sein de la communauté des pêcheurs algériens.
Avec ses 1622 kilomètres de côtes qui s’étendent sur 14 wilayas et 136 communes, l’Algérie possède un patrimoine naturel diversifié et remarquable et un potentiel de développement socioéconomique important. La mer et le littoral font l’objet de nombreux usages anthropiques : l’industrie, l’urbanisation, le tourisme et la pêche.
Les pressions croissantes de ces activités humaines sur les milieux côtiers naturels marins et terrestres perturbent la stabilité des écosystèmes, rendant nécessaire d’intervenir à travers la mise en œuvre de leur gestion intégrée pour assurer une protection de l’environnement et de la biodiversité en garantissant, dans le même temps, un usage durable, selon une note de la GIZ.
Source : dpa.news