La formation a porté, entre autres, sur le droit international sur la migration, le recrutement éthique, le genre, l’intégration et la cohésion sociale, a indiqué l’OIM, ajoutant que l’objectif de cette activité est d’exploiter au mieux le potentiel de la mobilité de main-d’œuvre pour le développement du Tchad.
Elle intervient « à un moment où le nombre de travailleurs migrants (au Tchad, ndlr) continue d’augmenter, et nous en savons encore trop peu sur les défis auxquels ils sont confrontés et le soutien que nous pouvons leur apporter », a déclaré Mahamat Adoum Idriss, secrétaire général du ministère tchadien de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la bonne gouvernance.
Selon l’OIM, le Tchad, situé au carrefour entre l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord, est un pays d’origine, de transit et de destination pour les migrants, principalement en provenance des pays africains voisins. Près de 70 pour cent des personnes voyageant au Tchad le font pour des raisons économiques, d’après des enquêtes menées en 2022 aux points de suivi des flux de l’OIM au Tchad.
Lors de leurs déplacements, les migrants en Afrique de l’Ouest et du Centre sont confrontés à une multitude de défis tels que des difficultés financières, le manque de documents d’identité, l’insécurité alimentaire, le manque d’abris et l’exposition à des dommages physiques. En 2022, le Tchad a ratifié la « Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille », a-t-on rappelé.
Source: dpa.news