Cette activité de deux jours a été organisée par le gouvernement égyptien en coopération avec l’Office d’information méditerranéen pour l’environnement, la culture et le développement durable (MIO-ECSDE) et l’Université de Sienne (Italie). La formation a été conçue pour renforcer les capacités des participants à élaborer et à mettre en œuvre une stratégie globale de surveillance des déchets marins, a indiqué l’UE.
Son volet théorique a porté sur « les méthodes de surveillance des macrodéchets dans l’environnement côtier et marin », « les méthodes de surveillance des microdéchets dans l’environnement côtier et marin » et « les méthodes de surveillance pour évaluer la présence de déchets marins et leurs effets sur le biote ».
La deuxième journée de la formation a été consacrée au travail de terrain concernant la « surveillance des macrodéchets sur les plages et échantillonnage des microplastiques dans les sédiments des plages », la « surveillance des macrodéchets flottants et échantillonnage des microplastiques flottants à l’aide d’un filet manta » et le « traitement et analyse en laboratoire d’échantillons d’eau, de sédiments de plage et de biote pour la détection des déchets ».
Couvrant la période entre novembre 2021 et novembre 2023, le projet Plastic Busters CAP a pour objectif de favoriser le transfert de connaissances pour lutter contre les déchets marins en Méditerranée. La Méditerranée est l’une des mers les plus touchées par les déchets marins dans le monde, provenant principalement des activités côtières. Ces déchets marins sont constitués en grande majorité de plastiques.
Sur les 600 000 tonnes de plastique rejetées, chaque année, dans la mer Méditerranée, l’Égypte rejette, à elle seule, 250 000, soit 43,1 pour cent du total méditerranéen, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), publié en 2019.
Source: dpa.news