La formation a été dispensée à Niamey, entre le 20 février et le 1er mars, en collaboration avec le gouvernement du Niger et l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes). Elle a porté sur les domaines techniques tels que l’animation, les jeux et le développement Web, la robotique et l’Internet des objets, ou encore l’impression en 3D, a indiqué la CEA.
La formation entre dans le cadre de l’initiative de la CEA baptisée « Camp de codage des jeunes africaines connectées ». Cette initiative a pour objectif de promouvoir l’accès de ces jeunes filles aux TIC, de leur fournir une bonne base pour atteindre un succès à long terme dans leur emploi, leur création d’entreprise ou la poursuite de leurs études, et de bâtir des partenariats importants, a-t-on ajouté.
« Les compétences en matière de technologie permettent aux femmes de sortir de la pauvreté en leur offrant des emplois intermédiaires et supérieurs. Cela constitue également pour les femmes à fort potentiel, un tremplin vers les échelons de plus haut niveau. Elles permettent en fin de réduire l’écart jusque-là constaté entre le genre féminin et masculin », a dit le ministre nigérien de la Poste et des nouvelles technologies de l’information, Hassane Moussa Baraze.
Pour sa part, la Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop, a affirmé qu’ « au Niger, 70 pour cent de la population n’a pas encore accès à l’internet et cette frange de la population exclue de son usage est essentiellement constituée de femmes, jeunes et personnes âgées ».
« Plus que jamais, l’Afrique doit accélérer les initiatives de transformation numérique en renforçant la participation des jeunes aux activités STIM », a-t-elle ajouté.
Source: dpa.news