Le Projet, qui constitue « une sorte de palliatif aux défis d’accès des communautés rurales à l’électricité », a été lancé par le ministère burkinabè de l’Énergie, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).
La particularité du Programme mini-réseaux pour l’Afrique est la promotion de l’innovation et le transfert de technologie dans le domaine de l’énergie renouvelable et décentralisée avec stockage d’énergie, a indiqué le PNUD.
Le Projet, qui couvrira sept communes, va appuyer les efforts du gouvernement de redressement face au Covid-19, en renforçant la résilience des populations vulnérables et des centres communautaires par la fourniture d’énergie durable et d’activités génératrices de revenus.
L’option progressive pour les mini-réseaux solaires avec batteries, a ajouté le PNUD, offre la possibilité de fournir des solutions propres et rentables aux zones hors réseau grâce à la baisse des coûts du matériel, à une révolution numérique et à des modèles commerciaux innovants du secteur privé.
D’un coût global de 1 086 476 580 francs CFA (environ 1,7 millions de dollars) et d’une durée de 48 mois (de février 2023 à Janvier 2027), le projet est financé par le FEM, le PNUD et le Burkina Faso. Il est exécuté par l’Agence burkinabè de l’Électrification rurale.
Le taux d’électrification rurale a progressé, passant de 3,2 pourcent en 2016 à près de 10 pourcent en 2019, selon le PNUD qui cite la Banque mondiale. Selon la Banque africaine de développement, le taux d’accès à l’électricité au Burkina demeure l’un des plus faibles en Afrique subsaharienne.
Source: dpa.news